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Le biais du survivant 

“La clé du succès c’est de croire en ses rêves et de se donner à fond!”. C’est vrai! Mais seulement pour ceux qui réussissent (“100% des gagnants ont tenté leur chance” dit la pub). Ce sont les “survivants” qui parlent, ceux qui ont réussi. Mais quel lien avec l’Histoire alors? Revenons un peu en arrière.

Seconde Guerre Mondiale, un mathématicien essaye de renforcer des bombardiers touchés par des balles et passe donc en revue les études sur le sujet. La solution paraissait simple : il fallait s’occuper des zones touchées pour les rendre plus résistantes. Problème, les ingénieurs avaient tous été victimes du biais du survivant et prenaient le problème à l’envers.

En faisant ça, ils renforçaient des zones non vitales pour l’avion. Pire encore, ils alourdissaient les avions et réduisaient leurs chances de survie! Pourtant, l’observateur averti aurait pu en tirer des informations vitales : ils n’étaient jamais touchés, entre autres, aux moteurs ou au cockpit. Les dégâts subit à ces endroits entrainaient la destruction de l'appareil. Les ingénieurs se concentraient sur les avions survivants plutôt que sur ceux qui ne revenaient pas : le biais du survivant.

La solution : ne pas blinder les zones touchées de ceux qui survivent (en vert), mais renforcer celles “vitales” (en bleu) qui n’étaient pas touchées chez les survivants. Il a fallu pour ça penser le problème de manière plus globale, se recentrer sur les pilotes et comprendre l’activité de ces derniers.

Ce biais remet en question l’interprétation des données et plus largement leurs utilisations. C’est en cela que l’ergonomie est un véritable atout dans votre activité professionnelle. Nous nous intéressons aux utilisateurs pour comprendre de manière précise vos contraintes et ainsi créer une solution qui soit adaptée à vos besoins. 💡